Les capacités opérationnelles de l’armée de l’air burkinabè ont été encore renforcées avec de nouveaux vecteurs aériens. Au nombre de douze (12), ces nouveaux appareils ont été réceptionnés, des mains du chef de la Transition, Capitaine Ibrahim Traoré, par le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens combattants, Général de Brigade Kassoum Coulibaly ce lundi 8 avril 2024 à Ouagadougou.
L’information est donnée par les services de communication de la Présidence du Faso. Douze (12) nouveaux drones, de fabrication turque, ont été acquis grâce aux différents efforts de contribution du peuple burkinabè, et mis à la disposition de l’armée de l’air burkinabè ce mardi 8 avril 2024 à Ouagadougou. Ces vecteurs qui ont fait la preuve de leur efficacité devront contribuer à renforcer la dynamique en cours de la lutte contre les groupuscules armés et pour la reconquête du territoire national.
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La cérémonie officielle de remise des clés de ces vecteurs aériens a été présidée par le chef de la transition, capitaine Ibrahim Traoré qui a, selon les termes choisis par la direction de la communication de la présidence du faso, « rassuré de la performance de ces appareils». « Ce sont des appareils très performants, fiables que nous avons actuellement » a dit le capitaine Traoré, dont les propos ont été retranscrits par ses services de communications. Il a en outre saisi l’opportunité pour saluer la qualité du partenariat entre le Burkina Faso et la Turquie et le leadership du président Erdogan « qui a su conduire cette coopération comme il le fallait. C’est ce genre de partenariat dont on a besoin ; sain et sincère ». a confié le chef de la Transition.
Pour sa part, le Général de brigade Kassoum Coulibaly a rassuré de l’usage efficient qui sera fait des appareils dans le cadre de la reconquête du territoire national.
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Le Burkina Faso est plongé dans une crise sécuritaire inédite depuis près d’une décennie. Plusieurs pans du pays sont sous le joug de groupuscules armés terroristes qui y mènent des actions criminelles et du trafic de tout genre qui font vacillent les fondements de la République. De cette crise sécuritaire est née une crise humanitaire toute aussi inédite avec environ deux millions de personnes déplacées internes enregistrées et plusieurs autres milliers de burkinabè réfugiés dans les pays voisins tels que la Côte d’Ivoire, le Mali et le Ghana entre autres. Aux crises sécuritaire et humanitaire, il faut aussi ajouter une crise politique tout aussi inédite avec en toile de fond une instabilité politique sans pareille et une crise économique et financière.
Sentinelle BF
