Reconquête du territoire : Une opération conjointe entre le Burkina Faso et le Niger déciment des bandes armées

Face aux multiples exactions des groupes armés terroristes dans les localités frontalières Burkina Faso – Niger, les Forces armées de ces deux (2) pays ont mené des opérations conjointes contre ces bandits entre le 18 et le 24 septembre derniers. Plusieurs hordes de criminels ont pu être décimées au cours de ces opérations, selon une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Les zones frontalières entre le Burkina Faso et le Mali, le Burkina Faso et le Niger ; et la zone des trois frontières (zones regroupant les frontières des trois pays précités) sont reconnues pour être les repaires de groupes armés terroristes. Ils développent leurs activités criminelles et y font régner horreur et terreur tout en exerçant un droit de vie ou de mort sur les populations civiles. Elles sont également le point de départ, le point de maturation des projets d’attaque contre les cibles fortes que constituent les emprises militaires particulièrement.

Face à cette situation, les Forces militaires du Burkina Faso et du Niger ont fait le choix de mutualiser leurs efforts afin de lancer une chasse infernale contre les hordes de terroristes qui écument les localités frontalières entre les deux pays. L’opération conjointe qui s’est déroulée du 18 au 24 septembre 2023 a engagé des vecteurs aériens des pays engagés et des fantassins burkinabè et nigériens ; l’objectif étant de prendre en tenaille les bandes criminelles.

Au terme de l’opération, des « assaillants en binôme sur une centaine de motos » ont pu être neutralisés et leur logistique détruite, selon une dépêche de l’AIB qui cite des sources sécuritaires « sûres ».

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Au cours de la même période, les Forces burkinabè qui sont également engagés sur d’autres fronts à l’intérieur du pays ont pu arraisonner et traiter une horde de terroriste « sur 18 motos en provenance de la frontière malienne à destination de la commune reconquise de Koumbri. »

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La situation sécuritaire du Burkina Faso est encore particulièrement difficile avec des attaques terroristes à répétition. Plusieurs régions du pays sont confrontées à la folie des groupuscules armés malgré l’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). En plus des troupes au sol, les vecteurs aériens sont entrés en guerre depuis plusieurs mois déjà. Ils recherchent et neutralisent les éléments terroristes détectés.

Sentinelle BF