Burkina Faso ; La BAD se positionne dans le financement du secteur rural

Quatre (4) projets majeurs pour le développement du secteur rural burkinabè sont en passe d’être financés par la Banque Africaine de Développement (BAD). Le financement de ces projets a été approuvé par le gouvernement burkinabè au cours de sa rencontre du 7 juin dernier. La BAD se positionne ainsi comme l’un des partenaires du gouvernement de la transition burkinabè pour un secteur rural plus porteur.

Le Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF) d’un coût de plus de 25 milliards de franc cfa, financé à plus de 24 milliards par la Banque africaine de développement (BAD). Le Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille, poisson et de résilience (PIMSAR) d’un coût global de près de 32 milliards de franc cfa et financé par la Banque africaine de développement (BAD) a plus de 23 milliards. Le Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R), d’un coût global de près de 30 milliards et financé à plus de 25 milliards par la Banque africaine de développement (BAD). Le Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire dans le Sahel (P2-P2RS) d’un coût global de 38 milliards de franc cfa et financé à hauteur de 33 milliards de franc cfa.

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C’est le résumé des projets dont le financement est appelé à être assuré par la Banque africaine de développement dans les mois à venir. Le gouvernement, après analyse, a pour sa part donné son quitus à cette Banque pour procéder au financement des projets cités. Il a envoyé la balle dans le camp de l’Assemblée législative de transition (ALT) pour suite à donner. Et tout porte à croire que l’étape de l’Assemblée législative de transition (ALT) ne sera pas la plus compliquée. Le législatif devrait donner à son tour le quitus final qui ouvrira la voie à un décaissement et à la mise en œuvre des projets.

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Dans un contexte difficile comme celui du Burkina Faso où son secteur rural paie les frais de la dégradation de la situation sécuritaire, l’annonce de ces projets reste une bonne nouvelle pour les acteurs. L’acquisition du financement de la BAD est également du même ordre au regard de la raréfaction des bailleurs qui se montrent de plus en plus méfiants à injecter des ressources non seulement dans le secteur rural, mais aussi dans ce contexte d’insécurité. Le défi restera sans doute la qualité de la mise en œuvre de ces projets. Les ministères de tutelle technique de ces projets devront donc veiller au grain à l’étape de la mise en œuvre des projets.

La rédaction

Sentinelle BF