Burkina Faso ; Le Gouvernement veut relancer les activités de la société Flex Faso

Le gouvernement burkinabè a marqué ce vendredi 29 décembre 2023 sa volonté de procéder à la relance des activités de l’ex société Flex Faso. Cette décision  été prise après un exposé des propositions faites par le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié en vue de cette relance.

Face aux difficultés qui ont conduit à l’arrêt de fonctionnement de l’ex Société Flex Faso, le Ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié a fait des propositions au gouvernement burkinabè, en conseil des ministres de ce vendredi 29 décembre 2023, en vue d’une relance de cette structure. Ces propositions de solutions devront, selon le ministre Sombié, permettre une « mise en valeur des sites de production des fruits et légumes » de cette société.

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A l’issue de l’exposé du Ministre Ismaël Sombié, les membres du gouvernement ont instruit « les ministres chargés du dossier de prendre les mesures diligentes pour la relance de l’exploitation des sites abandonnés. » a écrit le compte rendu du Conseil des ministres de ce vendredi 29 décembre. 

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C’est en 1986 que la société Flex Faso a été portée sur les fonts baptismaux, selon les précisions apportées par le gouvernement dans le compte rendu de sa rencontre hebdomadaire. Flex Faso est née de la fusion entre le Projet de développement des cultures fruitières initié par l’Etat burkinabè en 1976 et du projet anacarde. La superficie utilisée pour la production de l’anacarde et d’autres fruits est répartie sur les sites de Bazèga (55 ha), de la vallée du Kou (35 ha), de Diapaga (10 ha), de Kourinion-Guénako (500 ha) et de Yendéré           (500 ha). « La production et la commercialisation des nouvelles variétés de fruits et légumes développées par Flex Faso a connu un succès au plan national et international mais la société a été privatisée à la faveur du Programme d’ajustement structurel (PAS). Plus d’une décennie après la vente des vergers aux particuliers, le constat est que les sites sont non seulement abandonnés, sans entretien et font l’objet de menaces d’accaparement. » a renseigné le compte rendu du Conseil des ministres.

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