Les trois cent cinquante quatre (354) délégués issus des Forces vives de la Nation ont adopté ce vendredi 14 octobre 2022, après plusieurs heures de travaux, une nouvelle Charte pour la conduite de la Transition. A l’unanimité, les participants ont désigné le chef du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré comme chef de la Transition, président du Faso. Biens d’autres informations sont à découvrir dans cette Charte.
La Charte adoptée par les Forces vives de la Nation ce vendredi 14 octobre 2022 est constituée d’un préambule, de trois titres, trois chapitres et vingt-sept articles. Elle définit les valeurs et principes de la transition ; et ses missions essentiellement centrées sur la restauration de la sécurité, la résorption de la crise humanitaire et l’organisation des élections.
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Cette Charte décline également les organes de la Transition qui a une durée de vingt-un mois. Ainsi, les organes de la transition sont le président du Faso, le gouvernement de transition et l’assemblée législative de transition. Le patron du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré est désigné chef de la transition, Chef de l’Etat et Chef suprême des armées. Le gouvernement de la Transition est composé d’un premier ministre et vingt-cinq ministres au maximum. Troisième organe de la Transition, l’Assemblée législative de transition compte soixante-onze (71) membres qui exercent un mandat gratuit. Toutefois, ils perçoivent des indemnités de sessions.
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Cette Charte a été adoptée ce vendredi a été aussitôt signée par le nouveau chef de l’Etat burkinabè, capitaine Ibrahim Traoré. Elle restaure la Constitution du 2 juin 1991, mais prime sur elle. Son adoption a été saluée par l’ensemble des acteurs politiques, qu’ils soient de l’ex-majorité, de l’ex-opposition ou apparentée. Clément pegdwende Sawadogo, du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a salué l’aboutissement d’un processus « inclusif », tandis que Ablassé Ouédraogo salut l’opportunité « d’un nouveau départ ».
En dix (10) mois, le Burkina Faso a connu deux (2) putschs et deux (2) Charte de la Transition. Cette situation est la conséquence directe de la dégradation de la situation sécuritaire. Les efforts des forces de défense et de sécurité (FDS) n’ont pas permis de juguler la furie des groupes armés terroristes qui poussent de plus en plus leur insolence.
Ahmed Traoré
Sentinelle BF
