Une attaque d’envergure perpétrée par des milliers de terroristes a été lancée contre la ville de Djibo dans la soirée du dimanche 26 novembre 2023. La riposte des Forces terrestres et des vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont permis de repousser l’attaque et de mettre hors d’état de nuire au moins quatre cent (400) assaillants, selon le bilan rapporté par l’Agence d’information du Burkina (AIB).
C’est sans doute une attaque inédite perpétrée par les groupes armés terroristes au Burkina Faso. Peu après midi, de ce dimanche 26 novembre 2023, entre trois mille (3 000) et quatre mille (4 000) individus armés lourdement armés, à bord de moto et de véhicules, ont lancé un assaut sur la ville militarisée de Djibo, dans le Soum. Le camp militaire et le Quartier général (Q.G.) des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) étaient les principales cibles de cette horde de terroristes. Ils y ont concentré l’essentiel de leur troupe, alors que le reste des assaillants ont infiltré la ville pour exécuter leur sale besogne, selon des informations recueillies de sources locales.
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Face à cette attaque d’ampleur, la riposte des Forces armées nationales et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ne s’est pas fait attendre. Ils ont réussi à repousser les assaillants qui ont voulu prendre le contrôle du camp militaire et mis hors d’état de nuire plusieurs assaillants. L’entrée en jeu des vecteurs aériens a été décisive car elle a permis d’infliger aux assaillants d’importantes pertes. Selon un bilan provisoire que dresse l’AIB, ce sont plus de quatre cent (400) corps de terroristes qui ont été dénombrés.
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Dans la nuit du dimanche au lundi, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’attaque et la prise du camp militaire et de la ville de Djibo par leurs hommes. Une information que la réalité du terrain a vite fait de démentir.
Cependant, on ne note aucune réaction officielle des autorités militaires et politiques de la transition. Et aucun bilan ne filtre côté des Forces combattantes et des populations civiles.
Quelques habitants de Djibo, joint au téléphone, parlent d’une attaque inédite et d’un « niveau qu’aucun habitant de Djibo ne pouvait imaginer tellement la ville est militarisée. » Ils évoquent une entrée dans la ville de Djibo des assaillants qui se sont dirigés vers des points sensibles comme le site de déplacés internes pour commettre des forfaits.
Sentinelle BF
