Le projet de la Grande muraille verte initié par l’Union africaine en 2007 pour verdir et développer le Sahel a été relancé à Paris, ce lundi, à travers des promesses de financement de certains bailleurs. Prévu pour s’étendre sur 8 000 kilomètres allant de Dakar à Djibouti avec 100 millions d’hectares de terre à aménager, c’est seulement 4 millions d’hectares qui l’ont été depuis son lancement. En cause, les investissements annoncés n’ont pas suivi les promesses.
Avec les nouvelles promesses, il sera mis en place un secrétariat de la Grande Muraille verte, rattaché à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification en partenariat avec l’Agence panafricaine de la Grande, dit-on pour éviter le grief des engagements financiers non tenus.
Ces nouveaux engagements de financement s’élèvent à environ 14 milliards de dollars et s’étend sur cinq ans. Ce sont entre autres la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, le FIDA, l’AFD vont permettre au projet d’avoir un nouveau souffle par leurs contributions.
Sentinelle BF