Le président de la transition au Mali, Colonel Assimi Goîta accorde une grâce présidentielle aux quarante-six (46) militaires ivoiriens condamnés par la justice malienne le 30 décembre dernier. C’est le porte-parole du gouvernement, Colonel Abdoulaye Maiga qui l’a annoncé dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale ce 6 janvier 2023.
C’est le début de la désescalade entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Alors que les rapports entre les deux (2) pays se sont détériorés depuis l’affaire des quarante-neuf (49) militaires ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako en juillet 2022, les choses doivent aller mieux avec la décision prise par le chef de la transition, le Colonel Assimi Goita d’accorder une remise totale de peine à ces militaires qui devront rejoindre Abidjan dans les jours à venir.
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L’annonce de la décision du président Goîta d’accorder la grâce présidentielle aux militaires ivoiriens a été faite par le porte-parole du gouvernement malien, Colonel Abdoulaye Maiga à la télévision nationale. Une décision qui témoigne, selon les mots prononcés le porte-parole du gouvernement de la disposition du chef de la transition malienne à des valeurs telles que « la paix, au dialogue, au panafricanisme, à la préservation des relations fraternelles et sécuritaire avec les pays de la région, en particulier le Mali et la Côte d’Ivoire. »
Le porte-parole du gouvernement du Mali n’a cependant pas manqué de témoigner sa reconnaissance au président Togolais, Faure Gnassingbé, pour son implication dans le dénouement de cette affaire qui a longtemps pollué les relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire.
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Interpellé par les autorités maliennes à l’aéroport de Bamako avec des armes de guerre et sans aucune autorisation, les 49 militaires ivoiriens avaient été remis à la justice pour suite à donner. Leur interpellation avait suscité des vagues de réaction et de ballet diplomatique en vue d’obtenir leur libération. Le gouvernement malienne est resté insensible aux pressions diplomatiques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) surtout. Une médiation entreprise par le Togo a permis un rapprochement entre les deux (2) pays et un arrangement a été trouvé pour une désescalade.
Pour des raisons humanitaires, trois (3) soldates seront par la suite libérées par Bamako tandis que les 46 autres ont été envoyés devant la justice. Elle condamne les militaires ivoiriens à des peines d’emprisonnement de 20 ans au moins. Le Colonel Assimi Goita fera plus tard usage de son pouvoir discrétionnaire pour gracier les militaires condamnés.
Sentinelle BF
