2022 : Vaine haine !

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L’année 2021 a irréversiblement tiré sa révérence. Elle aura été l’une des plus difficile pour le Burkina Faso et les burkinabè, tant les pics de calvaires ont été atteints sur le plan sécuritaire, humanitaire et du développement social. La haine malsaine entretenue par des groupes maléfiques et de sadiques conspirateurs ont contribué à peindre l’année écoulée en noir, mais cette nouvelle année 2022 donne des raisons solides de croire que l’engagement ferme du Burkina Faso et des burkinabè à vaincre les forces du mal, qu’elles soient armées ou non armées, permettra de mettre le pays des Hommes intègres sur les rails de l’épanouissement.

Après l’année 2020, avec l’apparition de la pandémie de la covid-19, l’année 2021 est une autre année à très vite oubliée pour le Burkina Faso. Les réels effets pervers de la pandémie de la covid-19 sur le développement socio-économique du pays ont d’abord été surtout ressentis au cours de l’année écoulée. Ralentissement des exportations et des importations, érosion du pouvoir d’achat des populations en raison de l’inflation des produits de premières nécessités, attaques terroristes de plus en plus violentes avec des bilans qui font froid au dos faisant des victimes, des centaines de milliers de personnes contraintes de fuir et grossir le nombre de personnes déplacées internes (PDI). Difficile d’oublier toutes ces paisibles âmes prématurément et injustement arrachées à l’affection de la Nation. Très difficile d’oublier l’horrible attaque d’Inata et les conditions de la survenue. Elle aura été la plus meurtrière pour les Forces de défense et de sécurité (FDS) depuis le début des activités terroristes en 2016 au Burkina Faso.  Très difficile d’oublier cette embuscade tendue contre ce convoi de camions chargés de marchandises sécurisés par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur l’axe Ouahigouya – Titao. Cette attaque aura également été la plus meurtrière pour les supplétifs de l’armée. Le célèbre VDP, Ladji Yôrô a rendu l’âme au cours de cette malheureuse attaque. Et il faut encore difficilement se rappeler que près d’un million et demi de burkinabè sont déplacés internes dans leur propre pays sans un minimum.

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La lutte contre les actes terroristes menés par des individus organisés en bande armée ou non doit être une priorité absolue. L’année 2022 qui vient de s’ouvrir doit sonner le glas de la prise en otage de l’avenir de cette Nation par qui que ce soit. Détenir une armée ou détenir une parcelle de pouvoir éphémère ne peut être une opportunité pour des individus d’orienter leur haine contre la Nation burkinabè et le peuple burkinabè. L’engagement ferme pour se dresser contre ceux qui veulent aller à contre-courant de la bonne marche de l’histoire ne doit faiblir. Les coups de l’année 2021 devront servir de ferment pour intensifier la riposte et remettre le pays et les vaillantes populations sur le chemin du développement. Le président Kaboré qui est naturellement sur la sellette au regard des tragiques évènements que son pays connait depuis le dernier trimestre de l’année 2021 doit ouvrir le bon œil cette fois. Les populations sont à bout et elles ne continueront pas à rester passives face à l’amorphe réponse donnée aux exactions des groupes armés terroristes, mais aussi aux fossoyeurs en cols blancs qui ont été convaincus qu’ils sont de supers citoyens et doivent choisir qui doivent prospérer dans ce pays.

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L’année 2022 est annonciatrice d’occasion nouvelle de mieux façonner l’avenir et le développement harmonieux de ce digne pays de plus de 20 millions d’habitants. Elle doit être saisie et comprise comme il se doit pour honorer le sang versé par les devanciers.

La rédaction

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