Autosuffisance alimentaire: Le Burkina espère ne plus importer le riz, le maïs et la pomme de terre

Im.illustration (Ph.dr)

Le Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA) qui se tient à Bamako au Mali a été une occasion pour le Burkina d’échanger sur les possibilités d’investissements qu’offre « l’Offensive agropastorale, halieutique et faunique 2023-2025 ». C’était le 25 novembre 2023, lors de la journée dédiée au Burkina Faso en tant que pays invité d’honneur du Salon pour présenter ses potentialités.

L’objectif de base de « l’Offensive agropastorale, halieutique et faunique 2023-2025 », qui est programme étatique, c’est de « permettre au Burkina Faso de parvenir à la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025« , a expliqué le Chef de département suivi technique et de l’évaluation du Secrétariat technique de l’Offensive, Dieudonné Illy, selon les propos retranscrits par le Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques.

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Pour les produits alimentaires de grande consommation, le Burkina ne veut plus compter sur l’extérieur. Dans cette perspective, le pays ambitionne couvrir 100 % de ses besoins de consommations en riz et 100 % des besoins de consommation en maïs. Plus d’importation de pomme de terre, réduction à 50% de poissons importés, relance de la production de poulets. Selon les détails donnés par Dieudonné Illy, il faut retenir en plus que l’Offensive couvre aussi la production en fruits, notamment la mangue. Il est aussi prévu la création de « deux zones pastorales modernes de référence en Afrique de l’Ouest« .

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Le pays va relancer la production du blé, une céréale qui se cultive en période froide. Les techniciens de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) ont expérimenté des spécimens qui donnent de haut rendement à l’hectare.

De manière plus opérationnelle, « l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » a un Plan opérationnel. Selon Illy, la mise en place d’un Fonds de Développement Agropastoral (FDAP), avec trois guichets spécialisés à savoir les ressources animales, les ressources halieutiques et la production végétale et fruitière est envisagée.

Les jeunes, les femmes, les Personnes déplacées internes (PDI) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) auront une part active dans le programme, puisque 100 000 emplois décents seront créés. D’après les propos du spécialiste le coût de la mise en œuvre de « l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » est de 592 789 892 564 francs CFA, dont une contribution du privé de 317 861 958 859 francs CFA.

Sentinelle BF