Les autorités sénégalaises en charge de l’Elevage et l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) ont annoncé dans un communiqué conjoint rendu public le 31 mars 2023 l’apparition d’un foyer de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène dans un élevage de volaille dans le village de Potou, au Nord-Est du pays. Selon le Ministère en charge de l’Elevage plusieurs élevages ont déjà été ravagés par le virus H5N1. Il a annoncé des mesures.
Encore une fois, la sérénité des producteurs de volaille au Sénégal sera perturbée. Dans un communiqué rendu public ce … 2023, le Ministère en charge de l’Elevage a annoncé une résurgence de la grippe aviaire dans le pays. Selon la note, que nous avons pu consulter, il ressort que c’est à Potou, un petit village du Nord-Est du pays, que les services techniques de l’élevage ont pu attester l’apparition d’un foyer de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène.
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Selon les informations communiquées, c’est depuis le 18 mars dernier que le virus H5N1 a commencé à faire des ravages dans ls différents élevage. Et à la date du 31 mars, ce sont environ cinq cent (500) oiseaux qui ont été tués par la grippe aviaire à travers le pays. En outre, le Ministère annonce avoir ordonné l’abattage d’au moins 11 400 têtes de volailles. Le Ministère sénégalais en charge de l’élevage estime par ailleurs que les oiseaux migrateurs ont joué le mauvais rôle dans la résurgence de la grippe aviaire. « Il est fort probable que les oiseaux migrateurs aient propagé la maladie » a martelé le ministère.
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L’Influenza aviaire hautement pathogène, trivialement connu sous le nom de Grippe aviaire est une maladie virale infectieuse qui affecte la volaille et autres oiseaux. Elle a un taux de létalité très élevé et peux causer la perte de de 95% de l’élevage. Il n’existe pour le moment pas de traitement contre ce virus. Le seul moyen de prévention demeurant le respect des mesures de biosécurité.
Courant l’année écoulée, la grippe aviaire avait sévit dans plusieurs pays ouest africains dont le Togo, le Ghana et le Burkina Faso. Compte des soubresauts politiques dans le pays, le Burkina Faso n’avait pas pu apporter le soutien indiqué aux producteurs de volaille. Cela a contribué à décimer le cheptel volaille du pays. La reconstitution de ce cheptel s’avère donc une nécessité pour les autorités du Ministère burkinabè en charge de l’élevage.
Sentinelle BF
