Développement agricole ; Le maillon de la transformation est à valoriser

Importante et parfaite est la production agricole que si le maillon de la transformation des produits agricoles suit. Cela permet de donner une valeur ajoutée à la production agro-pastorale et ouvre de nombreuses opportunités pour le développement du pays et l’emploi des jeunes. Ibrahim Traoré l’a fait savoir le 11 décembre dernier et a dit son engagement à œuvrer pour un sous-secteur de la transformation des produits agricoles porteur d’espoir pour le développement socio-économique du pays.

De nombreuses actions sont conduites par le gouvernement de la transition burkinabè pour accroitre la production agricole du pays. L’Initiative présidentielle pour la production agricole et la souveraineté alimentaire, l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 sont les deux grandes mesures prises par le gouvernement pour accroitre cette production agricole, en plus des soutiens directs en matière d’engrais, de tracteurs, de distributions de semences améliorées et d’aménagement agricole. Et l’ensemble des actions conduites ont permis d’atteindre des résultats salués par le chef de l’exécutif burkinabè ce 11 décembre 2023 lors de son discours à la Nation.

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Au-delà des résultats atteints en matière de production agricole, Ibrahim Traoré a fait savoir que la transformation agroalimentaire doit suivre cette tendance. « On ne pourra pas parler d’agriculture sans parler de développement de l’agroalimentaire. » a-t-il indiqué. C’est pourquoi « Nous sommes en train d’encourager actuellement tous nos importateurs et tous nos opérateurs économiques à se lancer dans la production, dans la transformation. » A ce titre, il faut noter que lors de l’installation du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa, le capitaine Ibrahim Traoré qui a présidé la cérémonie d’installation a invité les acteurs du secteur privé à s’investir dans la production agricole au niveau local au lieu de faire dans l’importation. Particulièrement, il a invité le privé burkinabè, qui tient le développement socio-économique entre les mains, à se lancer dans la production rizicole afin d’aider le pays à économiser plusieurs milliards. Le coût des importations de riz pourront atteindre 100 milliards d’ici 2025 si la tendance des importations se poursuivait.

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Ibrahim Traoré, chef de la transition, a indiqué qu’il entend soutenir la transformation des produits agricoles car porteuse d’espoir pour le développement socio-économique du pays, mais aussi pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes. « C’est en ce sens que nous pourrons offrir beaucoup d’emplois à des jeunes qui sont formés, qui malheureusement n’arrivent pas à exprimer leurs talents parce qu’il n’y a pas d’espaces qui leur est offert. » a-t-il conclu sur le sujet.

Ibrahim Traoré s’exprimait le 11 décembre dernier à l’occasion de son discours sur la situation de la nation. Ce discours a été dominé par la question sécuritaire.

Sentinelle BF