Les travaux de la huitième (8ème) Mission conjointe d’appui à la mise en œuvre du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA) ont débuté ce 30 octobre 2023 et se poursuivront jusqu’au 3 novembre prochain. Cette mission conjointe regroupe le Gouvernement du Burkina Faso et la Banque Mondiale. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou.
Venus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts Bassins, du Nord, mais aussi du Centre, les acteurs de la Mission conjointe d’appui à la mise en œuvre du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA) discuteront durant cinq (5) jours des acquis, des insuffisances et des perspectives de développement du Projet. Dans son discours d’ouverture des travaux, Gaoussou Sanou, Secrétaire Général du Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, a relevé que « la présente mission conjointe d’appui coincide avec la marche à mi-parcours du PReCA et que les perspectives de développement du Projet devront considérer la vision politique actuelle du secteur agropastoral et halieutique burkinabè portée par le plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire baptisé Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 ».
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Le Chef de la délégation de la Banque Mondiale à cette mission d’appui, Eric Abiassi a pour sa part salué la résilience du PReCA et souhaité que l’équipe du Projet et l’ensemble des partenaires travaillent à relever les défis actuels, notamment, l’achèvement des aménagements de 3 960 ha de périmètres hydroagricoles sur les différents sites d’aménagement, la construction et la réception de toutes les infrastructures de stockage et l’aménagement de 144 Km de pistes rurales.
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Financé par la Banque Mondiale, le « Projet pour la compétitivité et la résilience de l’agriculture » bénéficie aux petits producteurs, acteurs de l’agroalimentaire, négociants et commerçants opérant dans un certain nombre de filières spécifiques dans les zones ciblées par le projet. Il privilégie les femmes et les jeunes, en particulier en ce qui concerne les services et les formations agricoles et le financement d’initiatives d’investissement. Les activités portent notamment sur le séchage des mangues ainsi que sur la cueillette et la transformation des noix de karité. Ce projet vient combler trois grandes lacunes de l’agriculture burkinabé, à savoir le manque d’infrastructures, de services publics et de financements. Il améliorera les services d’irrigation et les liaisons entre les zones de production et les marchés, et apportera un soutien aux producteurs en renforçant les services de conseil agricole et en facilitant l’accès aux financements pour les initiatives du secteur privé.
Le projet est prévu pour une durée de 6 ans. Il a été lancé en 2019 et prendra fin le 30 novembre 2025.
Daniel Kaboré (Collaborateur)
Sentinelle BF
