Niger – Aviculture ; Un foyer de grippe aviaire détecté à Niamey

Im.Illustration (Ph.Dr)

Niamey, la capitale nigérienne, et ses environs ont été déclarés affectés par la grippe aviaire depuis le 30 janvier dernier par le Gouverneur de la région de Niamey, le Général Assoumane Abdou Harouna. Un arrêté du Gouverneur a été pris dans ce sens et rendu public ce dimanche 4 février 2024.

C’est une nouvelle qui va sans doute dresser les cheveux des producteurs de volaille au Niger, mais aussi dans la sous-région Ouest-africaine.  Après avoir procédé à examen d’un cas suspect de mortalité de volaille d’une ferme dans la capitale nigérienne, un Laboratoire spécialisé a diagnostiqué le 27 janvier dernier la présence du virus H5N1, agent causal de la grippe aviaire.

Aussitôt le résultat des analyses reçu, le gouverneur de la région de Niamey, après concertation avec les différents services sanitaires, a décidé de déclarer la ville de Niamey et ses environs, dix (10) kilomètres à la ronde, « infectés » par la grippe aviaire dans un arrêté en date du 30 janvier 2024 et rendu public ce dimanche 4 février 2024.

Le Général Assoumane annonce également « l’abattage systématique des volailles des fermes tocuhées » et le « nettoyage et la désinfection rigoureuse des lieux infectés ». Des mesures qui devront permettre de renforcer le dispositif de lutter contre cette maladie.

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Aussi, le gouverneur a décidé, de concert avec les responsables régionaux de services vétérinaires de mettre sous surveillance sanitaire « toutes les espèces susceptibles de contracter ou de véhiculer » cette maladie aviaire dont le taux de létalité est impressionnant. Les agents des services vétérinaires ont été également mis en alerte maximale afin de soutenir les actions visant à contenir la propagation du virus H5N1.

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L’annonce de l’apparition de ce virus à Niamey plonge les producteurs de volaille dans un tourment certain. Ces derniers ont déjà perdu près de 100 000 têtes de volailles en raison d’une résurgence de la grippe aviaire dans le pays.

Jusque-là, il n’existe aucun remède contre cette maladie aviaire redoutée en raison de son taux de létalité qui dépasse la barre de 90%. Les seules mesures résident dans la prévention et un strict respect des mesures d’hygiènes.

Sentinelle BF