Eau potable; Plus de 11 milliards de franc cfa pour améliorer l’accès à l’eau potable dans 11 régions à fort défi sécuritaire

Im.Illustration (Ph.Dr)

Réunis en Conseil des ministres le mercredi 24 janvier 2024, le gouvernement de transition du Burkina Faso a adopté un projet de loi relatif au financement du Projet d’approvisionnement en eau potable dans les localités fragiles (PAEP-LF). Ce projet qui sera à travers la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD) vise, selon les termes du Conseil des ministres, « à contribuer à l’accès universel à l’eau potable des populations » des régions cibles du projet.

L’accès à l’eau potable est un défi encore majeur au Burkina Faso. Que ce soit en zone urbaine qu’en zone rurale, les populations font des pieds ou des mains pour se procurer le liquide précieux. Ce problème est évidemment plus prononcé chez les populations vivant en milieu rural. Avec la dégradation de la situation sécuritaire et la crise humanitaire, le Burkina Faso se voit plonger dans une autre crise, peut-être moins évoquée mais qui est réelle sur dans les zones à fort défi sécuritaire.

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Pour faire face à cette situation, le gouvernement veut mettre en œuvre un Projet de plus de onze milliards de franc cfa afin d’apporter de l’eau potable aux populations qui souffrent de l’étouffant étau de l’insécurité. Dénommé Projet d’approvisionnement en eau potable dans les localités fragiles (PAEP-LF), cette initiative doit être financée par la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD).

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Au cours de son hebdomadaire rencontre, le gouvernement de la transition a adopté le projet de loi portant ratification de l’accord de prêt entre le Burkina Faso et l’institution bancaire sus-citée pour le financement du PAEP-LF. Le Conseil des ministres renseigne que ce projet, d’un coût global de 11 612 000 000 franc cfa, est financé exactement par la BOAD à hauteur de 11 000 000 000 franc cfa et par l’Etat burkinabè avec une contribution de 612 000 000 franc cfa.

Ce projet sera mis en œuvre dans onze (11) régions du pays, notamment celles impactées par la crise sécuritaire et celles « à hydrologie difficile » fait noter le Conseil des ministres.

Après examen et adoption, le gouvernement a décidé que soit transmis à l’Assemblée législative de transition (ALT) ce projet de loi.

Constant Garané

Sentinelle BF