Le Magistrat burkinabè Zakaria Bandaogo a procédé ce samedi 26 février 2022 à Ouagadougou à la dédicace de sa première œuvre littéraire. Intitulée « La Barque du destin », cette œuvre est présentée par l’auteur comme prémonitoire. Et dans son œuvre, il appelle la jeunesse à la persévérance pour relever les défis d’un lendemain meilleur. La cérémonie de dédicace a été parrainée par Karfa Gnanou, l’Agent judiciaire de l’Etat.
L’œuvre « La Barque du destin » devrait paraître depuis 2020, selon son auteur Zakaria Bandaogo. Cependant, pour des raisons diverses liées à l’auteur, mais aussi à la conjoncture nationale, ce délai n’a pu être respecté. L’auteur estime en outre que la publication de cette œuvre à bonne date aurait permis aux populations burkinabè d’anticiper sur certaines réalités qu’elles s’apprêtaient à vivre.
Selon Zakaria Bandaogo, son œuvre « La Barque du Destin » est prémonitoire, tant elle avait prévu un certain nombre de situations inédites comme la coupure d’internet pour des raisons socio-politiques intervenue au Burkina Faso courant fin 2021 et début 2022. Cette décision de coupure, dans l’œuvre, était le résultat d’une conjugaison d’erreurs stratégiques commises par l’autorité que par la population. L’auteur dit avoir constaté que les erreurs décrites dans l’œuvre ont manifestement été commises dans la réalité et le résultat a été le même que dans l’œuvre.
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En outre, l’œuvre expose dans sa trame des solutions à la crise multidimensionnelle que traverse le Burkina Faso depuis des années. Elle rappelle le rôle central que doit jouer la jeunesse afin non seulement de faire sortir le pays dans le gouffre, mais aussi pour atteindre des objectifs de bien-être. Et pour cela, Zakaria Bandaogo magnifie la persévérance dans l’action quotidienne de la jeunesse à travers un héros qui a bravé des difficultés énormes sans pour autant abandonner.
Pour un Burkina Faso bâti sur du roc et sûr de sa marche vers la paix et le développement durable, il faut déjà penser à cette période de retour à l’ordre constitutionnel avec à la tête un Homme de carrure. Et Zakaria Bandaogo, dans son œuvre dresse un portrait-robot de l’Homme qu’il faut à la tête d’un Burkina Faso post-transition. « J’ai voulu à travers cette œuvre, apporter ma contribution pour le redressement de cette Nation. » a-t-il précisé.
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Le parrain de cette cérémonie dédicace de l’œuvre, l’Agent judiciaire de l’Etat Karfa Gnanou a salué une œuvre de haut vol qui doit occuper être lue « absolument. » Quant à Dramane Konaté, président du Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) fait remarquer que Zakaria Bandaogo, à travers le contenu de son œuvre a su pleinement assumer sa « responsabilité sociale » en ce sens qu’il fait prendre conscience des maux de sa société aux populations et proposer des solutions pour y remédier.
« La Barque du destin », première œuvre du Magistrat Zakaria Bandaogo est un roman de 324 pages reparties en 10 chapitres. Elle est disponible dans les différentes librairies des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso au prix unitaire de 10.000 franc cfa.
Mamata Zongo
Sentinelle BF
