La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) reste engagée dans la défense des intérêts des consommateurs burkinabè malgré le contexte d’insécurité. Le président de la LCB, Dasmané Traoré, et ses camarades l’ont fait savoir ce lundi 19 juin 2023 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. Ils ont décliné en quatre (4) points les actions engagées par la faitière en vue d’assurer les intérêts des consommateurs.
Le premier sujet abordé, la qualité des produits de grandes consommations. Sur ce point, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) fait observer que la place publique est inondée de produits divers de qualité douteuse. En plus d’être de piètre qualité, ils sont inaccessibles aux consommateurs moyens en raison de leur coût. Et pour juguler cette dérive et protéger les consommateurs, la LCB a mené diverses actions. En plus des dénonciations régulières faites par voie de presse, elle a interpellé le Ministère en charge du Commerce sur les dérives constatées sur le marché et lui a formulé des recommandations consignées dans un mémorandum, selon Dasmané Traoré. La LCB appelle en outre à « rendre effectif l’application des mesures prises dans le sens de résorber la vie chère au Burkina » et et procéder au renforcement des capacités opérationnelles des structures de veille et des services étatiques de contrôle et de répression entre autres.
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Le deuxième sujet abordé, l’augmentation des prix des produits pharmaceutiques. Après avoir constaté une augmentation du prix des produits pharmaceutiques depuis le mois de février 2023, la LCB « s’est autosaisie du dossier. » afin de mieux comprendre les tenants et les aboutissants d’une décision prise sans concertation avec les structures de consommateurs. A l’issue des démarches entamées dans le cadre de l’autosaisine, Dasmané Traoré et ses camarades s’accordent à reprendre en chœur avec le gouvernement que « l’augmentation des prix des produits pharmaceutiques est inopportune et inacceptable. » En conséquence, elle demande « un retour pur et simple aux anciens prix. »
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Le prix et la qualité des services de téléphonie mobile a été le troisième sujet abordé par la LCB lors de sa conférence de presse. A ce sujet, la LCB est clair « La communication téléphonique et la connexion internet sont de mauvaise qualité et très chères. » Elle a dénoncé et rejeté la décision des Téléphonies mobiles d’octroyer 10% du volume data aux consommateurs sur les forfaits classiques. En outre, elle qualifie « d’une avancée » les mesures annoncées par l’ARCEP, « mais regrette que les efforts consentis restent en deçà des attentes des consommateurs. » Elle demande à ce que les décisions de l’ARCEP soient appliquées dans un délai de 30 jours au lieu de 90 jours.
Dernier point abordé porte sur les actions menées par la LCB en direction de Canalbox et Canal+. Dasmané Traoré et ses camarades ont eu une rencontre avec la direction de Canalbox en avril 2023 afin d’exprimer le mécontentement des consommateurs et dégager des solutions à ces mécontentements. Cela a permis de déboucher sur des engagements pris par la direction de Canalbox de dédommager des consommateurs. Pour ce qui est de la direction de Canal+, la LCB entend toujours qu’une rencontre puisse se tenir sous la direction du Conseil supérieur de la communication suite à une plainte déposée pour « diffusion de promesse fallacieuse. »
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Dasmané Traoré et ses camarades ont réaffirmé l’engagement de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) de travailler à assurer la défense les intérêts des consommateurs malgré le contexte assez délicat au Burkina Faso. Elle invite les populations à collaborer avec les différentes structures pour maintenir la pression sur les acteurs qui de par leurs œuvres mettent à l’épreuve l’intérêt des consommateurs burkinabè.
Adama Zongo
Sentinelle BF
